Acteurs du projet

Cette étude met en relation un grand nombre d’acteurs, chercheurs, étudiants, professionnels de l’éducation, graphiste etc. Cette section a pour but de vous les présenter.

Professeur de Psychologie Cognitive

Laboratoire SCALab, UMR 9193

Université de Lille

Maîtresse de conférence

Laboratoire SCALab, UMR 9193

Université de Lille

Doctorant en psychologie cognitive

Laboratoire SCALab, UMR 9193

Université de Lille

Orthophoniste de formation, Matthieu Bignon réalise une thèse de psychologie cognitive depuis octobre 2020 sur l'acquisition du langage écrit chez les enfants allophones. C'est dans ce cadre qu'il porte le projet TANMALL.

Mémoires d'orthophonie

Plusieurs étudiantes en orthophonie participent à ce projet dans le cadre de leur mémoire de fin d'étude. Chaque étudiante a choisi d'orienter son projet sur une thématique précise : le poids des prédicteurs de l'acquisition du langage écrit usuellement décrits chez des enfants allophones, le rôle que peut avoir une tâche d'apprentissage de pseudo-mots sur la prédiction du niveau de vocabulaire futur ou des compétences futures en lecture de mots.

Chacune propose un petit résumé de son projet dans cette section.

Salomé Dumon

Anciennement étudiante en orthophonie à l'Université de Lille. Actuellement diplômée.

"Mon sujet de mémoire porte sur l’apprentissage des mots nouveaux, associés à des images qui leur correspondent (une tâche d’apprentissage de paires associées visuo-verbale) chez des enfants allophones et non-allophones d’âge scolaire.


L’objectif de cette étude est de déterminer si une tâche d’apprentissage de mots prédit la réussite future en lecture chez les enfants allophones, et de comparer son pouvoir prédicteur à celui des prédicteurs usuellement décrits, c’est-à-dire la conscience phonologique, la dénomination rapide et la mémoire phonologique à court terme.

Pour répondre à cette question, nous allons administrer la tâche aux enfants et comparer les résultats du groupe des monolingues à ceux du groupe des allophones.

Concernant cette problématique, nous émettons l’hypothèse qu’il est possible que la tâche prédise effectivement la réussite future en lecture chez les enfants allophones."

Salomé Dumon

Anna Lomanov

Anciennement étudiante en orthophonie à l'Université de Lille. Actuellement diplômée.

"L’évaluation langagière des enfants allophones représente un défi pour la pratique orthophonique. Leurs profils linguistiques diffèrent de ceux des enfants monolingues sur lesquels sont établies les normes des tests standardisés, entraînant des biais dans leur évaluation langagière. L’utilisation de tests inadaptés à la population allophone peut conduire à des erreurs de diagnostic. Or, les orthophonistes manquent d’outils appropriés.

Dans ce mémoire, nous nous intéressons tout particulièrement au niveau de vocabulaire qui est fortement influencé par le statut linguistique. En effet, les enfants allophones ont un vocabulaire de faible taille, lié à une exposition moindre à la langue du pays d’accueil. Lorsqu’ils sont évalués en orthophonie, leurs scores en vocabulaire peuvent situer leurs performances au seuil pathologique. Ces scores déficitaires mènent à une prise en charge orthophonique malgré l’absence de troubles.

Par notre étude, nous voulons proposer une méthode d’évaluation qui réduit les biais des outils actuellement utilisés. Cette méthode, l’évaluation dynamique, mesure le potentiel d’apprentissage d’un individu plutôt que les connaissances de l’individu. Nous pensons en effet que les capacités d'apprentissage dépendent bien moins du temps d'exposition à la langue que les connaissances langagières. Dans ce mémoire, nous déterminerons s’il est effectivement possible d’évaluer les capacités d’apprentissage de mots des enfants allophones avec une tâche d’association visuo-verbale que nous avons créé."

Anna Lomanov

Laure Mecqinion

Anciennement étudiante en orthophonie à l'Université de Lille. Actuellement diplômée.

"Ce mémoire de fin d’études a pour but d’étudier l’impact de l’allophonie sur les compétences en lecture et plus particulièrement sur l’identification de mots écrits des enfants nouvellement arrivés en France. L’enfant allophone maîtrise une ou plusieurs autres langues qui ne sont pas la langue de scolarisation du pays dans lequel il vient d’arriver. Il doit donc apprendre simultanément le français oral et écrit.

Dans cette étude, nous chercherons quelles compétences cognitives et linguistiques sous-jacentes impactent le plus les compétences ultérieures en lecture chez les enfants allophones et des enfants tout-venant. Pour cela, notre étude s’intégrera dans le projet TANMALL qui est une étude longitudinale observationnelle multicentrique menée en collaboration avec le CASNAV de Lille.

Nous nous attendons, à un impact plus important du vocabulaire comme prédicteur linguistique des compétences en identification de mots écrits ultérieures chez les enfants allophones par rapport aux enfants monolingues. Nous émettons également l’hypothèse qu’une tâche d’apprentissage de nouveaux mots créée dans le cadre du projet TANMALL sera une compétence permettant de prédire, au même titre que d’autres compétences sous-jacentes cognitives et linguistiques, les futures habiletés en lecture."

Laure Mecqinion

Maryne Poulleau

Anciennement étudiante en orthophonie à l'Université de Tours. Actuellement diplômée.

Camille Lovichi

Etudiante en 5e année d'orthophonie à l'Université de Lille

Eponine Asselin

Etudiante en 5e année d'orthophonie à l'Université de Lyon

"Mon mémoire de fin d'études a pour but de déterminer quelles sont les compétences cognitives et linguistiques (appelées "prédicteurs") qui impactent le plus l'apprentissage des mots écrits chez les enfants allophones. Les enfants allophones sont des enfants nouvellement arrivés en France, ils doivent donc apprendre simultanément la langue française orale et écrite. 

Nous émettons notamment l'hypothèse que le niveau de vocabulaire a un impact plus important lors de l'identification des mots écrits chez les enfants allophones que les enfants monolingues."

Eponine Asselin

Stagiaires

Deux stagiaires on travaillé sur le projet entre 2021 et 2022 en prenant des contacts avec des établissements scolaires et en participant au recueil de données :

  • Camille Lovichi, actuellement étudiante en 5e année d'Orthophonie à l'Université de Lille
  • Camille Bertolle, actuellement étudiante en 5e année d'Orthophonie à Sorbonne Université, Paris
  • Sarah Zahid, actuellement étudiante en 5e année d'Orthophonie à l'Université de Lille
  • Marine Laval, actuellement étudiante en 5e année d'Orthophonie à l'Université de Lille

Vacataires

Deux étudiantes en psychologie ont participé au recueil de données dans les écoles :

Sana Aidat

Etudiante en licence 3 de psychologie à l'Université de Lille

"Etudiante en psychologie, je m’intéresse particulièrement à la psychologie cognitive. En tant que vacataire, mon rôle est de me déplacer d’école en école afin de rencontrer les enfants participant à l’étude dans le but de leur faire passer les tests. Lecture, vocabulaire, apprentissage de nouveaux mots sont autant d’exercices que nous leur proposons. Je participe également à la cotation des tests et à l’encodage des données."

Clara Ciupka

Etudiante en M1 de Psychologie à l'Université de Lille

Yohan Bourgeois
Illustrateur

Yohan Bourgeois, dit "la Potion" est un graphiste spécialisé dans l'illustration et le motion design. Inspiré par l'univers de la science-fiction, du cinéma d'animation, du jeu vidéo et de la bande dessinée, il a mis son coup de crayon au service de cette recherche. Il mélange plantes et animaux réels, textures diverses et un zeste de folie pour réaliser cette faune et cette flore fictive qui illustrent notre tâche d'apprentissage de nouveaux mots !

Ce projet bénéficie du soutien de la Région Hauts-de-France